Trois questions à… Caroline Jeandel, Responsable Projets & Partenariats #Onco-Hémato @GSK
1. Pourquoi GSK a-t-il choisi de s’engager en tant que partenaire premium du PINKCC Challenge 2025 ?
Parce c’est ensemble que nous pouvons devancer les maladies, GSK est ravi d’être partenaire du PinkCC Challenge édition 2025, une initiative dédiée à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour lutter contre le cancer de l’ovaire.
Nous croyons fermement en cette démarche collective et participative car elle rebat les cartes des approches traditionnelles de diagnostic et de recherches liées au cancer de l’ovaire. Un cancer qualifié de « cancer silencieux » en raison de ses symptômes discrets qui induisent un diagnostic souvent tardif, ce qui rend la lutte contre cette maladie particulièrement complexe et urgente. L’utilisation de l’IA pour un diagnostic plus précoce serait synonyme d’espoir et de meilleure prise en charge pour les patientes.
2. Le PINKCC Challenge mise sur l’intelligence artificielle pour accélérer la recherche en oncologie gynécologie. En quoi cet objectif rejoint-il les priorités de GSK ?
Chez GSK, nous sommes profondément engagés dans la lutte contre le cancer – notamment les cancers gynécologiques pelviens – et dans l’amélioration des résultats pour les patientes atteintes de ces maladies.
Notre mission en oncologie est de découvrir, développer et mettre à disposition des traitements innovants qui répondent aux besoins non satisfaits des patientes.
Nous investissons massivement dans la recherche et le développement pour explorer de nouvelles voies thérapeutiques, notamment les thérapies ciblées, les immunothérapies et les traitements personnalisés basés sur les biomarqueurs.
Nous croyons fermement que l’intelligence artificielle (IA) est un catalyseur essentiel pour révolutionner la recherche et le traitement en oncologie. En interne, notre objectif est d’exploiter tout le potentiel de l’IA pour identifier de nouvelles cibles thérapeutiques, optimiser les essais cliniques et personnaliser les soins pour chaque patient. Grâce à des technologies avancées d’apprentissage automatique et d’analyse de données, nous pouvons aujourd’hui traiter notamment d’énormes volumes de données biologiques et cliniques, détecter des schémas complexes et prédire les réponses aux traitements. Cette avancée technologique nous permet in fine de développer des thérapies plus efficaces et d’accélérer le processus de mise sur le marché de nouvelles innovations. De plus, nous collaborons avec des experts en IA et des partenaires technologiques pour créer des outils de diagnostic et de surveillance qui augmentent la précision et la rapidité des décisions cliniques.
3. Quel message souhaiteriez-vous adresser aux talents en IA engagés dans ce challenge, en tant qu’entreprise mobilisée pour une santé innovante et inclusive ?
Chaque année, prêt de 6000 femmes apprennent être atteinte d’un cancer de l’ovaire.
Cette annonce survient très souvent après un long parcours, pour certaines, une errance au diagnostic qui peut, dans certains cas, être synonyme de perte de chance. Détecter plus précocement ce cancer est un enjeu majeur. Grâce aux possibilités qu’offre l’IA, cette détection plus précoce serait synonyme d’espoir et d’équité de soins.
En combinant nos expertises et en collaborant avec des esprits brillants du domaine technologique, nous visons à créer un avenir où chaque femme, indépendamment de sa situation, aurait accès à des soins de santé de qualité. Ce défi n’est pas seulement une quête scientifique, c’est un engagement envers une santé plus innovante et inclusive pour tous.
Ensemble, en investissant dans ces solutions, nous pouvons espérer un avenir où chaque individu bénéficie d’une qualité de vie préservée et de meilleures chances de survie.